Levée de la mise en examen d'une femme accusée à tort du meurtre de son ex-compagnon

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Après la levée de la mise en examen de la suspecte, le meurtre reste plus que jamais mystérieux

Gisèle Baudry est heureuse et soulagée. Depuis mardi, cette femme de 67 ans n’est plus accusée du meurtre de son ancien compagnon Jean-Paul Mahaut. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Poitiers (Vienne) a ordonné la levée de sa mise en examen et l’a placée sous le statut de témoin assisté. Depuis sa mise en cause, il y a près de cinq ans, cette ancienne ouvrière textile ne cessait de clamer son innocence. La cour d’appel vient de reconnaître qu’il n’existait pas d’indices graves ou concordants susceptibles de la relier à cet homicide qui demeure aujourd’hui plus que jamais mystérieux.

Son avocate, Margaux Mathieu, a obtenu la levée de la mise en examen de sa cliente, dénonceant une débâcle judiciaire : "Ils ont fabriqué un cold case". 

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